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A propos de #Pont?

Selon la célèbre formule d’Isaac Newton : « Les peuples construisent trop de murs et pas assez de ponts ». Le pont et le mur seraient donc a priori des ouvrages, des projets, des constructions diamétralement opposés ; le pont ouvrirait, le mur fermerait ; le pont unirait, le mur diviserait. Mais la réalité est-elle tranchée ? Y aurait-il des ponts qui séparent, comme à Mitrovica au nord du Kosovo où le pont Austerlitz marque toujours la séparation entre Serbes et Albanais ? Y aurait-il des murs qui unissent ou du moins maintiennent la cohésion d’une communauté ? Mais les ponts ne seraient-ils pas complémentaires des murs ? L’on constate que dans beaucoup d’endroits où des murs ont été construits, des ponts sont là pour maintenir la circulation des personnes : le pont Allenby sur le fleuve du Jourdain constitue un poumon pour la population palestinienne enclavée dans ses ilots de peuplement ; les ponts de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, sur le Rio Grande, passant au-dessus de la barrière, maintiennent un commerce florissant et une circulation des personnes parmi les plus importantes au monde ; le pont d’Imjingak au nord de Séoul, en bordure de la Corée du Nord, permet d’entretenir cet appel, cet espoir de la réunification ; le pont sur le fleuve Inguri entre la Géorgie et l’Abkhazie, au-dessus d’une ligne administrative qui est en train d’être clôturée, permet à la population locale, les Mingréliens, de garder leurs liens familiaux et de commercer malgré la division et le conflit larvé. Le pont diminue les effets du mur. Le pont préserve les voies de communication ; il est son antidote.

Alexandra Novosseloff (Auteure de "Des murs entre les hommes") https://www.facebook.com/pages/Des-murs-entre-les-hommes/129300917095134
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Selon la célèbre formule d’Isaac Newton : « Les peuples construisent trop de murs et pas assez de ponts ». Le pont et le mur seraient donc a priori des ouvrages, des projets, des constructions diamétralement opposés ; le pont ouvrirait, le mur fermerait ; le pont unirait, le mur diviserait. Mais la réalité est-elle tranchée ? Y aurait-il des ponts qui séparent, comme à Mitrovica au nord du Kosovo où le pont Austerlitz marque toujours la séparation entre Serbes et Albanais ? Y aurait-il des murs qui unissent ou du moins maintiennent la cohésion d’une communauté ? Mais les ponts ne seraient-ils pas complémentaires des murs ? L’on constate que dans beaucoup d’endroits où des murs ont été construits, des ponts sont là pour maintenir la circulation des personnes : le pont Allenby sur le fleuve du Jourdain constitue un poumon pour la population palestinienne enclavée dans ses ilots de peuplement ; les ponts de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, sur le Rio Grande, passant au-dessus de la barrière, maintiennent un commerce florissant et une circulation des personnes parmi les plus importantes au monde ; le pont d’Imjingak au nord de Séoul, en bordure de la Corée du Nord, permet d’entretenir cet appel, cet espoir de la réunification ; le pont sur le fleuve Inguri entre la Géorgie et l’Abkhazie, au-dessus d’une ligne administrative qui est en train d’être clôturée, permet à la population locale, les Mingréliens, de garder leurs liens familiaux et de commercer malgré la division et le conflit larvé. Le pont diminue les effets du mur. Le pont préserve les voies de communication ; il est son antidote.

Alexandra Novosseloff (Auteure de "Des murs entre les hommes") https://www.facebook.com/pages/Des-murs-entre-les-hommes/129300917095134
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